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  • 57 articles publiés
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  • Créé le : 02/08/2005 00:05
    Modifié : 02/08/2006 21:07

    Garçon (17 ans)
    Origine : marrakech
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    kurt cobain

    03/09/2005 15:37

    kurt cobain


    kurt cobain, i hate myself and i want to die
    nirvana
    Par davduf
    Fin de vacances, quelque part en Afrique. Le Monde daté du dimanche 10 avril 1994 étale la redoutable nouvelle. Kurt Cobain s’est suicidé. Mort par balle. Epitaphe.

    (GIF) Fin de vacances, quelque part en Afrique. Le Monde daté du dimanche 10 avril 1994 étale la redoutable nouvelle. Kurt Cobain s’est suicidé. Mort par balle. Son flingue. Merde, depuis le temps de ses premiers disques - et de mes derniers fanzines -, je m’étais habitué à lui. On était plusieurs, des millions, à compter sur lui mine de rien. Sont pas les légions les types comme Cobain à porter la sincérité sur leur visage défait. Un voisin de palier, ou presque. Pas de filles aux gros seins dans les clips de Nirvana. Des guitares et du grognon. Lecture de l’article. La Une du Monde, quand même. Bah, allez..., ça ne me fait rien, ça m’est égal, Nevermind, le suicide de Cobain. Il a fait ce qu’il voulait. Le canon dans la bouche, le doigt sur la gâchette et la détonation. La tête qui explose. Appellez la morgue, un rocker est en route pour le nirvana. Respect.

    Décembre 1993, dans les coulisses de l’Astro Arena (une salle d’exercices équestres de Houston, Texas, transformée pour l’occasion en salle de concert), le bassiste Chris Novoselic répète à qui veut l’entendre qu’il s’emmerde. « I’m bored, buddy. Bored. » Il se montre désabusé, sans grande illusion sur ce qui l’attend, lui et le groupe. « Avant nous n’étions que des vagabonds dans un van. C’était l’aventure. Ça l’est beaucoup moins depuis... Quand nous avons déclaré que « Nevermind » avait connu un succès trop important, c’était sincèrement par modestie mais je ne le dirais plus. Je suis heureux de tout ce qui s’est passé, je ne changerais rien. Je m’étais imaginé un paquet de trucs avant, sur le bazar punk-rock indépendant. Cette humilité, cet embarras face au succès, m’affectaient personnellement. Il y avait tout ce machin d’être en dehors du mainstream. D’être absorbé et accepté par le courant majoritaire, c’était comme de se sentir phagocyté. Maintenant je prends du recul, j’examine le mécanisme de l’industrie musicale et ça reste un tas de merde à mes yeux. Alors, voilà où j’en suis : faire la meilleure musique possible en me faisant le plus d’argent possible. Je ne veux plus jamais travailler de ma vie, tu comprends ? ». Dave Grohl, le batteur, semblait plus satisfait, faisant le service dans les loges, un large sourire aux lèvres. Du vin, de la bière, un coca ? La routine banale d’un méga-groupe arrivé là à son corps défendant. Un garage band de Seattle, juste au-dessus du lot, mais sale et fragile quand même. Jugé a priori invendable : lors de la sortie de « Nevermind », le label de Nirvana s’affairait plutôt à marketer le double album de Gun’s & Roses. On connait la suite : succès planétaire, MTV en maître de cérémonie punk-rock, l’industrie du disque dépassée, puis interloquée, puis avide de signer tout ce qui frappe fort, porte les cheveux longs et se dépatouille dans la mélasse du désabusement. Bref, on reparlait de rock.

    (GIF) D’un rock tellement rock qu’il fallait lui trouver un nouveau qualificatif, un mot-valise, pour faire la distinction avec l’autre (U2, Peter Gabriel, Suede). Exactement comme en 77. On tatoua "grunge" ce rock du pauvre (accords basiques, compositions simplistes, enregistrements à la va-vite), ce rock de loser sans prétention autre que l’exutoire, ce rock de la défaite écrite d’avance (les punks nous avaient prévenus - et condamnés - il y avait "no future" pour eux, donc pas de présent pour nous), ce rock de l’échec capable tout juste de transcender ses aînés, jamais de les dépasser. Ce rock dont l’industrie médiatico-musicale ne cessait de clamer la fin prochaine, une fois les caisses remplies, afin de revenir à quelque chose de plus contrôlable, sur un terrain connu, un rock conformiste et attendu. Le paradoxe musiciens undergrounds/triomphe mondial a eu raison de Cobain. Crise d’identité. Nirvana n’aurait pas dû, ou ne devait simplement pas pouvoir sortir du circuit alternatif. Plutôt le Farenheit, 214 entrées payantes à Issy-Les-Moulineaux en décembre 89, qu’un Zénith parisien archi-comble quatre ans plus loin. Et pourtant si, Nirvana pour tout le monde. Quatorze millions d’albums vendus. Phénomène de société. Star system. En tirant, Kurt Cobain a envoyé tout ça valdinguer, lui qui se prêtait néanmoins parfois au jeu pipé du business (photo de famille avec femme et enfant, confidences biographiques, etc.). Il n’avait pas la force d’être l’anti-star de la jeunesse occidentale - qui l’aurait ? Démerdez-vous tout seul.

    C’était trop beau, trop tard, et surtout dérisoire, Nirvana ne pouvait pas porter notre fardeau. En se suicidant, Kurt remet le rock à sa place : au rayon de la nostalgie et des époques perdues.

    Dans les loges de l’Astro Arena, Cobain ne parlait pas. Il n’était pas le messie qu’on tentait de voir en lui, sans bien savoir pourquoi d’ailleurs. Il est entré backstages, sa fille Frances Bean dans les bras. Et il s’est accroupi pour jouer avec elle. Il refusait d’être un mentor, il avait assez à faire avec sa progéniture. Il ne pouvait être le vide-ordure de nos projections sans rêves. Son suicide est un licenciement abusif, un signe, la preuve que nous sommes allés trop loin. Pas un sacrifice sur l’autel des Dieux Rock. Arrêtons le mythe. Ni saint, ni martyr, Cobain n’était qu’un « représentant paumé de la classe moyenne américaine » comme il se définissait, la voix géniarde, unique, en plus. Et des névroses - manifestement - insurmontables.

    (GIF) Un artiste exemplaire dans sa condition archi-codée de bohême : l’hypersensibilité, les dualités (masculinité/féminité, Teen spirit/usé avant l’âge, pop/punk, espoir/désespoir, vie/mort), la souffrance physique (drogues) et morale (déchantement), l’incompréhension, la solitude, le romantisme. Et maintenant, en parachement, la mythification maintes fois annoncée par lui (interviews, comas, chansons) mais jamais vraiment entendues (par nous) : le suicide d’un nouveau venu dans le sanctuaire des Grands Sacrifiés du Rock ’n ’ Roll comme crime social répercuté dans le monde entier. Kurt Cobain nous avait donc mentis quand sa voix s’envolait dans « Come as you are » (« I don’t have a gun » qu’il chantait, tu parles). Kurt et le flingueIl nous offre en temps réel la « disparition tragique de l’idole de toute une génération », à nous-les-t’as-pas-connu-ça-la-mort de... (Morisson, Joplin, Hendrix, Vicious et autres Curtis). On ne savait pas ce que c’était. On se racontait des histoires. Ça faisait partie de la légende, des contes et des clichés du boum-tchak-boum. On espérait presque que ça nous arrive, à nous aussi. Un mort-symbole sur la conscience, comme ça, entre nous, à partager en secret, comme un signe de reconnaissance. On est bien piteux maintenant. Va-t-on trimbaler ça toute notre vie ? Quelqu’un osera-t-il faire du suicide l’« acte dernier du grungy parfait » ? « I hate myself and I want to die », le morceau prophétique déjà disponible sur une compilation, in extremis retiré du dernier album, sortira-t-il en remix pour une commémoration quelconque ? Adepte du bruit, des sonos mises en pièces et des guitares fracassées à coups de savates beaux et cons à la fois, Kurt Cobain a pointé le flingue sur lui. Le bruit sourd de la balle qui part couvre toutes les guitares sursaturées du monde. Il a été rattrapé par son enfance : Aberdeen, sa ville natale, est au dessus de la moyenne américaine question suicides. Le karma, à défaut de nirvana.





     

     

    kurt cobain

    03/09/2005 15:25

    kurt cobain


    KURT COBAIN 1967-1994

    "We remember Kurt for what he was: caring, generous and sweet. Let's keep the music with us. We'll always have it. Kurt had an ethic towards his fans that was rooted in the punk rock way of thinking. No band is special, no player royalty. If you've got a guitar and a lot of soul, just bang something out and mean it. You're the superstar. Collecting the tones and rhythms that are uniquely and universally human: music! Heck, use your guitar as a drum. Just catch the groove and let it flow out of your heart."





     

     

    nirvana

    03/09/2005 15:18

    nirvana




    Commentaire de yaroth (14/08/2006 00:45) :

    nirvana kurt c'est de la bonne vie i hate my self and i want to die (pq tu es mort ?)




     

     

    c super le mouvement grunge

    03/09/2005 15:17







     

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